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ENSEIGNEMENT WESTERN

ETHIQUE

TEMOIGNAGES

ENSEIGNEMENT

L'équitation dite classique est parfois inadaptée pour les débutants et surtout les adultes dont le seul but est d'apprendre à devenir autonome à cheval. En effet, la majorité des clubs ne préparent pas à l'équitation d'extérieur et l'enseignement est souvent orienté vers des disciplines de compétition comme le saut d'obstacle. Un débutant sur deux abandonne l'équitation avant la fin de l'année à cause de chutes trop fréquentes ou de l'incompréhension des leçons.

Un instructeur d'équitation western peut rendre un cavalier autonome à cheval en deux ans et sans chutes.

L'efficacité de l'enseignement western s'explique par les principes même de cette équitation :

Des chevaux parfaitement dressés, calmes et aux ordres

Une selle confortable et sécurisante

Les cavaliers, peu nombreux dans la carrière, évoluent individuellement en poursuivant des objectifs qui leur sont expliqués par l'instructeur. Ainsi, débutants et confirmés peuvent travailler ensemble.

L'enseignement porte aussi sur les soins aux chevaux, les règles de sécurité et le travail à pied.

Encre, Montana, Joseph, Finest...

Mise en confiance avec les chevaux d'école de Baptistin.

Depuis 1999, l'équitation western a ses examens d'abord appelés "galops" puis "niveaux" d'équitation western. Ils sont au nombre de 7 + les niveaux 8 et 9 qui sanctionnent la spécialisation du cavalier dans une discipline de compétition (pleasure, trail, western riding etc…)

Pour toutes ces raisons, l'équitation western remporte un succès croissant notamment auprès des adultes qui renouent avec l'équitation après une mauvaise expérience. La demande est malheureusement supérieure à l'offre et les "centres western" sont encore rares.

La liste des enseignants est disponible sur le site de l'AFEW

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ETHIQUE DE L'EQUITATION WESTERN

Au premier abord on peut se demander pourquoi l'équitation western moderne a cru bon de se doter d'une éthique. Elle est même au programme de l'enseignement et des examens (AFEW).

La raison est finalement assez évidente :

L'équitation western, nous l'avons démontré, est une équitation de qualité qui respecte le cheval.

Or, de nombreuses images péjoratives sont véhiculées en premier lieu par le cinéma :

-Les films représentent souvent les cow-boys comme des brutes irrespectueuses envers les chevaux. Ceux-ci ne semblent bons qu'à galoper et rester attachés devant le saloon des heures durant.

-Certains "pratiquants" sûrement inspirés par ces films n'ont de western que l'équipement. Ces cavaliers n'ont jamais pris de cours dans un centre western. Leurs chevaux portent des mors trop durs qui ne correspond pas à leur niveau de dressage et ils ne savent plus que galoper.

D'autre part, l'équitation western, du fait de son attrait pour le public, représente un créneau pour certains professionnels qui, pourtant sans diplôme ni formation, s'improvisent enseignants de cette discipline.

Le respect de l'éthique de l'équitation western consiste à lutter contre ces préjugés :

En adoptant une attitude respectueuse envers son cheval en toutes circonstances et un comportement approprié en public.

Par exemple, le cavalier western se doit d'être courtois et vêtu correctement. Il doit prendre soin de sa monture et respecter les règles de sécurité.

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TEMOIGNAGES

Patricia, 9 avril 2002

"Voilà, c'est fait : première véritable leçon de monte américain sur une juju
quarter de 20 ans, un prof idéal.

Quel plaisir, inimaginable, rien à voir avec les sensations équestres
connues jusqu'alors. Quel calme, sérénité, un cheval aux ordres et d'un
mental irréprochable. Jamais je n'avais connu un cheval sorti d'un box et
monté pour une leçon avec un débutant réagir comme cela. Pas mal de milieux devraient en prendre de la graine ;-))

Pas évident cette sensibilité aux aides. Je me considérais comme ayant la
main douce et bien visiblement un quarter ça ne se joue pas à deux grammes mais au souffle ... pas le temps de comprendre que la marche arrière s'enclenche, à bon deux mm trop haut, oh, sorry :-))) enfin du pur plaisir et avec un tel prof on se rend immédiatement compte de "action-réaction", il n'y a pas de doute, va falloir apprendre à gérer toutes les commandes !

Alors aussi une réelle découverte, le jog ! Qui a dit que le trot assis
était inconfortable ? Mais c'est un rêve cette allure. Si on arrive à
apprendre cela à Lascar, je lui paie le champagne (pas à Lascar, au prof
:-)))
Est ce que quelqu'un a déjà appris cette allure à un cheval autre que de
race américaine (allez encourager moi ;-)) ?
Je ne connaissais pas les quarters sous la selle mais faut avouer que point
de vue confort, ouahhh, même leur galop est léger et réglé comme un
métronome tout en ayant le moteur ! Vraiment surprenant. (…)"

 

Sandrine, 18 septembre 2001

Une monitrice est venue nous expliquer comment préparer le cheval et
nous a parlé de celui que nous allions monter : qui est-il? pourquoi
nous le donne-ton aujourd'hui?...

Nous avons débuté au pas puis nous avons trotté dans une immense
carrière à ciel ouvert.
Caramel, mon cheval, a laissé passer bien des bêtises... pas facile
d'oublier ses réflexes de monte anglaise!!!
Tout du long du cours, un moniteur nous a expliqué l'esprit western, ce
que sont les chevaux, ce que doivent être les cavaliers. Il a pris un
cheval et nous a montré les exercices. Bien que le cours était
collectif, c'était dans un esprit individuel car il conseillait chacun
en allant vers lui et en s'occupant personnellement de rectifier ce qui
n'allait pas. Comme mon mari et moi débutions, ils nous a emmené dans un
rond de longe pour nous faire galoper et voir ce que donnait notre
équilibre.
Comment dire ce que j'ai ressenti??? Moi qui avait galopé sur quelques
longueurs pour sauter un obstacle sans vraiment d'équilibre (ouille, les
chutes!!!) je me suis retrouvée à faire plusieurs tours de galop dans le
rond de longe avec un équilibre qui m'a permi d'observer la campagne
environnante qui tourbillonnait. J'ai pu calquer mon rythme à celui du
cheval et enfin, pour une fois, me sentir à l'unisson de la monture.
Et comme n'a pas arrêté de nous dire le moniteur "Ici, il n'y a pas de
premier, pas de dernier, on apprend à son rythme".

Bref, je me suis réconciliée avec le cheval, moi qui avait abandonné le
dressage et l'obstacle car je ne m'y retrouvais pas. Monter était devenu
une corvée et dimanche dernier, cela a été un plaisir!

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